A l’occasion de la parution de la 2ème BD, quelques lecteurs se sont réunis pour poser quelques questions au cours d’une interview, sur cette nouvelle aventure des Acro-pattes.
Découvrez les coulisses de la création de la BD avec une interview exclusive de El-Hayaa et Victorine, et surtout de Victorine qui nous dévoile la manière dont El-Hayaa et elle-même ont travaillé main dans la main pour nous offrir cette nouvelle aventure.
Pourquoi avez-vous choisi la Peste comme thématique de votre Tome 2 des aventures des acro-pattes ?
El-hayaa, co-auteur et dessinatrice a commencé en nous disant : « Mais parce que la peste, c’est la peste, voyons ! Dans le monde entier tout le monde a été touché par la peste, il y en a encore en Inde actuellement »
Pourquoi aller à Londres et ensuite en Ecosse ? une envie de « So British » ?
Victorine est co-auteur de la BD et écrit tous les dialogues des BD des aventures des Acro-pattes : « Londres, c’est l’idée de El-Hayaa. Elle voulait dessiner les bas-fonds de Londres du temps de Jack l’éventreur.
Pour conserver notre fil rouge des pandémies (NDLR : le tome 1 concerne le covid) on a choisi la peste, grande pandémie du moyen-âge. Pour satisfaire les envies de dessins de El-Hayaa, les Acro-Pattes débarqueront à Londres pendant la grande peste. Malheureusement, la période ne cadre pas avec les méfaits de Jack l’Eventreur. Après avoir tenté de faire intervenir aïeux, grands aieux et arrière grands-aïeux pour avoir du Jack dans sa BD, notre dessinatrice abandonne l’idée de l’éventreur.
En même temps, mue probablement par le visionnage de séries Netflix pour ne pas citer ce nom, l’artiste (NDLR : El-Haya) veut de la sorcellerie dans l’histoire. L’Écosse avec toutes ses légendes de châteaux hantés et autres paraît une évidence pour nous deux alors ! »
Comment avez-vous trouvez le prénom Liùsaidh pas facile à prononcer ni à écrire de l’héroïne qui accompagne les acro-pattes dans ce tome 2 ?
Victorine : » Initialement j’avais proposé Rosita pour le prénom de l’héroïne. Notre El-hayaa n’aimait pas ce prénom. C’est donc très logiquement Liùsaidh, qui a été choisi. Liùsaidh , prononcé « lou saille », c’est l’escargot que le dit, est un prénom gaélique. Trouvé parmi d’autres, il me paraissait bien aller avec notre sorcière. Suffisamment étrange et doux, et pas si compliqué a prononcer quand l’escargot donne le code. «
Pourquoi le Koh-I-Noor, ce diamant incroyable est présent dans le tome 2 ?
Victorine : « Nous avions les lieux, l’époque, le moyen de voyager (la sorcière, notre héroïne au prénom très particulier), il me restait à trouver une raison pour nos Acro-Pattes de voyager, la fameuse mission pour laquelle ils sont attirés dans le cône la peste ! En réalité l’idée d’un bijou à récupérer m’est apparue assez rapidement quand j’ai su qu’on partirait en Angleterre.
À partir de tout ça un travail de recherche, de lecture, se met en place pour bâtir une histoire crédible. Créer une fiction basée sur des faits réels, c’est l’ADN des Aventures des Acro-Pattes. Nos jeunes lecteurs apprennent tout en se divertissant. »
NDLR : Victorine et El-hayaa passent plusieurs mois de recherche de lieux, d’histoires, de vérifications de dates, de vérification de présence de bâtiments en fonction des dates de la BD (moyen-âge, temps présent, …) et c’est ce qui enrichit cette BD magique !
Pouvez vous nous donner une anecdote rigolote concernant la création de cette BD ?
Victorine : « Dans une péripétie, il me semble que c’est dans l’épisode de An Tùs, El-Hayaa m’a fait rire, elle pensait que ce site existait (peut-être dans une légende). En tous les cas, cela prouvait que l’histoire était crédible ! »
NDLR : on a très envie d’aller voir ce site An Tùs !! un extrait d’un dessin vous fera patienter :
Avez-vous un objectif d’apparitions de l’escargot ? Souhaitiez vous atteindre un nombre précis d’escargots dans la BD ?
Victorine : « L’escargot est un être libre, il fait ce qu’il veut quand il veut et comme il veut ! Il se la pète prof parfois, il est un brin moqueur, il peut même être un peu pénible à supporter. Il apparaît ou disparaît à sa guise. Personne, même pas moi, ne sait à l’avance quand et où il intervient. »